Recherche par auteur : Murat, Laure
4 résultats.
Lu par : Marie Laurenceau
Durée : 1h. 31min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 31553
Résumé:Un inventaire humoristique et poétique des livres que l'auteure a pu apercevoir dans le métro parisien, composant un parcours dans le monde du livre de poche, de la littérature populaire et des classiques.
Lu par : Sabine Marais-Veyrat
Durée : 13h.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 25592
Résumé:Tous les fous, dit-on, se prennent pour Napoléon. Mais le délire d'identification à l'empereur se vérifie-t-il dans les registres des asiles et, si oui, que cela nous enseigne-t-il sur les rapports de l'Histoire et du trouble psychique ? C'est à partir de cette question qu'est née l'idée de ce livre, dont le sujet, très vite, s'est élargi à d'autres problématiques. Quel impact les événements historiques ont-ils sur la folie ? Peut-on évaluer le rôle d'une révolution ou d'un changement de régime dans l'évolution du discours de la déraison ? Quelles inquiétudes politiques les délires portent-ils en eux ? En somme : comment délire-t-on l'Histoire ? Pour le savoir, ou du moins y voir plus clair, il fallait remonter à la source et questionner la clinique, interroger les rapports entre la guillotine et la hantise de « perdre la tête », l'enjeu de la présence de Sade à Charenton, la supposée démence des révolutionnaires, la confusion entre la pétroleuse hystérique et l'opposante politique. Pendant trois ans, Laure Murat interrogé les archives. L'Homme qui se prenait pour Napoléon est le résultat de cette enquête.
La maison du docteur Blanche: histoire d'un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant
Murat, Laure
Lu par : Claude Fissé
Durée : 17h. 12min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 14291
Résumé:En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde à Montmartre une maison de santé d'un type tout à fait nouveau, établi selon le modèle d'une pension familiale. Le succès est rapide : la maison devient le refuge de la génération romantique et l'on déménage à Passy ce qui est en train de devenir l'une des institutions les plus célèbres de l'Europe du XIXe siècle. Par l'hydrothérapie mais aussi par " le traitement moral " qui a contribué à ouvrir la voie à la psychanalyse, Esprit puis son fils Emile soignent les angoisses des plus célèbres de leurs contemporains : y séjournent successivement Gérard de Nerval, Charles Gounod, Marie d'Agoult, Théo Van Gogh - le frère du non moins malheureux Vincent - ou Maupassant (ci-dessous) qui compta parmi les derniers patients.
Lu par : Barbara Personnaz
Durée : 4h. 53min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 75071
Résumé:Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.